Client : Unibail-Rodamco
Project Management : DGLa
DGLA has been working on the renovation of Rosny 2 since 2005... Many projects have been elaborated since then but, unfortunately, none of them have seen the light of day. Consequently, the images we present here are taken from a number of abandoned projects. They have the merit of providing a description of the kind of approaches taken to renovating one of the largest shopping centres in France, approaches that, seeking inspiration in the fields of contemporary art and land art, contain several innovative architectural concepts and ideas. A good deal of attention has been paid to the effects of masks and to the kind of illusions created by materials and scales. simultaneously placing Rosny 2in the framework of a reflection on procedure of architectural “mise en scène”, and on mobile architecture, "sensitive" to meteors.
An initial proposal was for an underground extension to the shopping centre, the visible protuberances of which took the form of two enormous multi-coloured greenhouses.
Then came a phase of architectural research in which three projects were developed, each very different from the other, and each very radical. The first is based on mythology and features a horn of plenty. The second, inspired by the work of the American artist, Ned Kahn, is based on the concept of a sensitive wall framing the entrances to Rosny 2 with immense mobile panels. The third and last proposal developed in this phase adopts Kahn's concept of "sensitive walls", while developing the additional metaphor of a quartz jewel in a blood red presentation box.
This approach led us to focus on the concept of perforated walls and on the idea of light passing throug h a diaphragm marking the border between the exterior and the interior.
ln this phase of our research, the project took on the monochrome white character which it was to retain. The management of full and empty spaces, of transparencies and masks, is at the heart of this approach. Climbing higher... Being seen... lt is with this objective in mind that we developed the following phase, linked to the preceding one. The ternary composition of the entrances is evident, but a tower in the Constructivist style dominates the building.
What is true and what is false in architecture? ln itself, this question merits a philosophical tome liberally sprinkled with references to the history of art. Articulated around the theme of the whitebox, our new vision for the Rosny project features an improbable city, with its hyper-dense areas and volumetric rhythms, and questions the spectator about the scale and even the reality of what he or she sees. How can an immense construction with disparate characteristics be given a unified identity? lt is in attempting to answer this question that we advanced the notion of building a huge perforated ribbon around the edifice, a mask through which the history of the structure can be read.
Rosny 2 was and continues to be an incredible source of architectural ideas. Today, our ambition is to ensure that the reality of what we can achieve will live up to our dreams.
DGLA travaille à la rénovation de Rosny 2 depuis 2005… De nombreux projets ont été imaginés depuis lors et, malheureusement, aucun n’a vu le jour. Les images que nous présentons sont donc celles de plusieurs projets abandonnés ; elles ont le mérite d’indiquer des pistes de recherche pour la rénovation de l’un des plus grands centres commerciaux de France, qui vont chercher des références du côté de l’art contemporain, du land art et d’approches architecturales novatrices. Un travail tout particulier y a été développé sur les effets de masques, d’illusion de matières et d’échelle, inscrivant Rosny 2 à la fois dans une réflexion sur les procédés de mise en scène architecturale et sur l’architecture mobile ou « sensible » aux météores.
Une première proposition imaginait une extension souterraine du centre commercial, dont les émergences visibles étaient deux énormes serres multicolores.
Est venue une phase de recherches architecturales, qui a permis de développer trois projets très différents les uns des autres, mais tous les trois extrêmement radicaux. Le premier s’appuie sur la mythologie et figure une corne d’abondance. Une autre approche, inspirée des œuvres de l’artiste américain Ned Kahn, scénarise l’idée d’un mur sensible, encadrant les entrées du centre de Rosny 2 d’immenses panneaux mobiles. Enfin, cette série de projets s’achève avec une proposition qui adopte le principe des murs éoliens, en l’associant à une deuxième métaphore, celle du bijou de quartz posé dans un écrin rouge sang.
La réflexion nous a emmenés ensuite vers un travail sur les parois perforées, donc sur le contrôle de la lumière au passage d’un diaphragme entre le dehors et le dedans.
Dans cette phase de recherche, le projet a pris son caractère blanc monochrome dont il ne se départira pas. La gestion des pleins et des vides, des transparences et des masques est le sujet de ce projet.
Monter plus haut… Être vu… C’est avec cet objectif que nous avons développé la phase suivante, dans le fil de la précédente. On y repère bien la composition ternaire des entrées, mais une tour de nature « constructiviste » trône sur le bâtiment.
Qu’est-ce que le vrai et le faux en architecture ? En soi, cette question mérite un ouvrage de philosophie solidement documenté en histoire de l’art ! Autour du thème de la maquette blanche, notre nouvelle vision du projet de Rosny met en scène une ville improbable, avec ses surdensités et son rythme volumétrique, et interroge le spectateur sur l’échelle, voire la réalité de ce qu’il voit.
Comment unifier une immense construction aux caractères disparates ? C’est en voulant répondre à cette question que nous avons avancé la proposition de ceinturer le bâti d’un grand ruban librement perforé, masque à travers lequel l’histoire du bâtiment continue à se lire.
Rosny 2 a été et continue donc à être une incroyable source d’architecture : aujourd’hui nous avons l’ambition que ce que nous y ferons sera à la hauteur de ce que nous y avons rêvé.