Client : Unibail / Rodamco
Project Management : DGLa
In presenting his project for the Parc de La Villette, Bernard Tschumi imagined a series of “follies” laid out across the urban territory in a regular square grid, going so far as to suggest that such an approach could take on a life of its own and spread like wildfire throughout the entire city … This is the oneiric idea of urban development to which our project is designed to pay homage by providing a continuation of a dream. The entrance to the Galerie Gaîté shopping centre could certainly be described as a red “folly”, a geometric, intertwining play of volumes. A cone meets a glass dihedral, with, at their intersection, an inclined elliptical glass canopy standing before gallery entrance.
Folly lasts for a limited amount of time … The shopping gallery is destined to be demolished.
Describing it here serves as a kind of pre-posthumous homage. Indeed, it is necessary to have known the shopping centre in its previous incarnation to understand the sense of our project. Despite the fact that the surface area of the new construction is not much larger than its forebear, the approach is an urbanistic one aimed at realigning the Avenue du Maine by creating an entrance to a shopping centre that did not have one before.
The building respects the codes developed by Bernard Tschumi at La Villette: a single colour – carmine red – and a simplicity of form, accompanied by the use of spectacular formal elements.
Respecting the wishes of the client, the interior style of the shopping centre is inscribed in a popular spirit consonant with the centre’s main driver, Tati. We chose a “Pop Art” approach, using bright acid colours, and rich and varied shapes. The floor is in twin-tone cast resin, the blue and green pilasters and walls contrasting with the bright yellow aircraft wing-style posts. The stairwell balustrade is a masterpiece of craftsmanship, the handrail consisting of a 15 centimetre diameter polished sinusoidal steel tube.
En présentant son projet pour le parc de la Villette, Bernard Tschumi avait imaginé une grille de « folies » posées sur le territoire urbain sur une trame carrée régulière, allant jusqu’à suggérer que cette trame pourrait proliférer et s’étendre par contagion à toute la capitale… C’est à cette idée onirique du développement urbain que notre projet veut rendre hommage, en donnant une suite à ce rêve : c’est bien une « folie » rouge que nous avons construite pour entrée à cette galerie commerciale, en y posant un jeu géométrique de volumes s’interceptant les uns les autres. Un cône rencontre un dièdre de verre, dessinant à leur intersection une marquise elliptique inclinée devant l’entrée de la galerie.
Folie ne dure qu’un temps… La galerie commerciale est destinée à être détruite. Le montrer et en parler ici est une sorte d’hommage pré-posthume. Il faut d’ailleurs avoir connu ce centre commercial dans sa disposition précédente pour comprendre le sens du projet que nous avons construit. Malgré le caractère relativement limité de l’augmentation de surface liée à la construction, il s’agit là d’une démarche d’urbanisme qui vise à rétablir l’alignement de l’avenue du Maine en créant une entrée à un centre commercial qui n’en avait pas.
La construction respecte les codes mis au point par Bernard Tschumi à la Villette : couleur unique rouge carmin, ainsi qu’une simplicité de forme accompagnée par l’usage d’éléments formels spectaculaires.
L’intérieur de la galerie commerciale développe une architecture inscrite – selon la volonté du client – dans un esprit populaire et en phase avec la principale locomotive du centre, le magasin Tati. Pour répondre à cette demande, nous avons choisi une architecture « pop », colorée, acidulée, et riche en formes variées. Le sol est une résine coulée bicolore, les pilastres et les parois, bleus et verts, contrastent avec des poteaux jaune vif profilés en aile d’avion. La balustrade des trémies est un petit chef-d’œuvre d’artisan, car la main courante est fabriquée avec un tube d’acier poli de 15 centimètres de diamètre de forme sinusoïdale.