Client : Klepierre / Icade
Project management : DGLA / DI / Roger Narboni / Concepto (lighting design)
As well as an original shopping centre, Odysseum is a new neighbourhood of the city of Montpellier, which has grown eastwards over a period of twenty-five years in an urban continuum successively embracing the operations of Polygone and Antigone, Port Marianne and Odysseum itself. Benefitting from Michel Desvigne and Christine Dalnoky’s landscape master plan for the territory as a whole, the project generates new ways of weaving the urban fabric. The approach applied to the landscape defines the entrance to the city and governs the relationship between built masses and roadways, making Odysseum a neighbourhood in which pedestrian and automobile routes alternate evenly, with an innovative focus on ease-of-use. In the end, the neighbourhood is a sort of demonstration of what open city urbanism can be.
Odysseum – the shopping centre project we completed – is itself exceptionally innovative in at least three different ways. It is the only commercial ensemble in France with its own tram station, the only centre that strikes a convincing balance between shopping and leisure activities and, lastly, the only centre with open air malls that function as external streets. It thus combines a mixed use programme, an environmental approach, and a high degree of interconnectedness. The centre boasts a multiplex cinema, numerous restaurants, a skating rink, an aquarium, a bowling alley, a karting track and a planetarium.
The architecture is largely metaphorical. The lower level focuses on mythology, featuring a number of allusions to Odysseus’ epic journey: Circe Square, the Enchanted Forest, Ithaca Square … Meanwhile, the upper level is inspired by a dreamlike aeronautical and spatial aesthetic based on Science Fiction films including, of course, the works of Stanley Kubrick and George Lucas. This filiation is based on both formal identities and a choice of “technological” materials. The hooded steel, aluminium and metal wings that cover much of the malls, along with the bluish nocturnal lighting, give the building the air of a parked space station.
Odysseum, avant d’être un centre commercial original, est un nouveau quartier de la ville de Montpellier, laquelle s’est développée vers l’est sur une période de vingt-cinq ans, dans un continuum urbain qui embrasse successivement les opérations de Polygone et d’Antigone, de Port Marianne puis d’Odysseum. Ce projet de ville génère de nouvelles manières de fabriquer le tissu urbain et, pour ce faire, il a bénéficié du rôle structurant du schéma directeur paysager de Michel Desvigne et Christine Dalnoky, pensé à l’échelle du territoire. C’est cette fabrique du paysage qui détermine le caractère de l’arrivée en ville et qui régit le rapport entre masses construites et voies de circulation, faisant d’Odysseum un quartier où les séquences piétonnes et les séquences automobiles alternent avec un certain équilibre et un agrément d’usage innovant. Au final, le quartier apparaît comme une sorte de démonstration de ce que peut être un urbanisme de ville ouverte.
Odysseum – le centre commercial que nous avons construit – est aussi exceptionnellement novateur à au moins trois égards. Il est le seul ensemble commercial français qui intègre au cœur de son dispositif une station de tramway, qui couple activités commerciales et activités de loisirs d’une manière vraiment équilibrée et, enfin, qui tire profit de la desserte de mails à ciel ouvert fonctionnant comme des rues extérieures. Il associe donc mixité programmatique, démarche environnementale et interconnexion. On y trouve un multiplexe, de nombreux restaurants, une patinoire, un aquarium, un bowling, un centre de karting et un planétarium.
L’architecture est largement métaphorique. Le niveau bas est associé à la mythologie avec de nombreuses allusions à l’épopée d’Ulysse : la place de Circé, le mail de la Forêt-Enchantée, la place d’Ithaque… Le niveau haut, pour sa part, s’inspire d’une esthétique aéronautique et spatiale onirique, qui trouve ses modèles dans les films de science-fiction, dont, bien entendu, les œuvres de Stanley Kubrick et George Lucas. Cette parenté repose à la fois sur des identités formelles et sur des choix de matériaux « technologiques ». L’acier, les habillages d’aluminium capoté, les ailes métalliques qui couvrent largement les mails, l’éclairage nocturne bleuté donnent à ce bâtiment des allures d’immense vaisseau spatial en stationnement…