Client : Mercure International of Monaco
Project Management : DGLa
Illustrator : Kreaction
Located on the banks of the Congo, the Riverside Tower raises the question of “point of view” understood in the geographical sense of the term. To the south, beyond the immense stretch of water, the horizon is studded by the roofs of Kinshasa. Reciprocally, from the river banks on the Kinshasaside, it will be one of the most visible, and representative, buildings on the opposite shore. Our project is designed to illustrate these reciprocal gazes.
On the one hand, a simple yet original shape creating a characteristic outline in the sky for spectators located on the opposite bank; on the other, a series of long balconies, developing their curves like a serpentine theatre turned towards the majesty of nature. The result is an entirely white, sculptural building with pure, stretched lines, which creates a forum oriented towards the river.
The building combines a leisure complex, containing a swimming pool, a cinema multiplex and a bowling alley, with residential units and offices.
The Riverside Tower is inspired by modern seaside architecture. With its wide balconies, which host planted terraces featuring a combination of minerals and flora on every floor, the building recalls the spirit of the great seaside residences built in the 1970s by the architect André Minangoy. While the horizontal lines are candid and clean, they nevertheless languorously interweave to create breathtaking visual effects. There are no vertical lines properly so called other than the outline of the building itself.
The history of this tiered style, largely developed in a holiday residence context, goes back to the hygienist architecture of the early 20th century; in reality, its origins are to be found in the construction of sanatoria, in which easy access to the “great outdoors” was highly recommended …
Située en bordure immédiate du fleuve Congo, la tour Riverside soulève une question de point de vue, au sens géographique du terme : vers le sud, au-delà de l’immensité d’eau, l’horizon est découpé par les toitures de Kinshasa. Réciproquement, à partir des rives du fleuve à Kinshasa, la tour sera l’un des bâtiments les plus visibles… et les plus représentatifs de Brazzaville. Ce sont ces regards croisés que nous avons voulu illustrer par notre projet.
D’un côté, évidence d’une forme simple et cependant originale créant dans le ciel une découpe caractéristique pour un regard venu d’outre-rive, de l’autre, un système de balcons filants, développant leurs courbes comme ceux d’une salle de spectacle tournée vers la nature majestueuse. Il en résulte un bâtiment sculptural, aux lignes pures et tendues, entièrement blanc, formant une tribune tournée vers le fleuve.
Le bâtiment associe un complexe de loisirs, comprenant une piscine, un multiplexe et un bowling, à des logements et à des bureaux.
Ses inspirations architecturales sont modernes et balnéaires. Avec ses très larges balcons qui permettent de disposer à chaque étage de terrasses plantées, dans un jeu de superpositions minérales et végétales, la tour rappelle l’esprit des grandes résidences de bord de mer construites à Nice dans les années 1970 par l’architecte André Minangoy. Les horizontales sont franches et nettes, mais ondulent les unes sur les autres pour créer des effets visuels saisissants. Il n’y a pas à proprement parler de verticales, sinon la silhouette du bâtiment lui-même.
L’histoire de cette architecture en gradins, largement développée dans un contexte résidentiel de vacances, remonte à l’architecture hygiéniste du début du XXe siècle, et trouve en réalité son origine dans la construction de sanatoriums, pour lesquels l’accès aisé au « grand air » était fortement recommandé…